Agathe Ruga - Triptyque littéraire - Sous le soleil de mes cheveux blonds




PARTIE I  

AGATHE, QUI ES-TU ?




Sur Instagram elle est Agathe.the.book. Ou Agathe.Ruga
Sur Bookstagram, plus particulièrement, elle trône en amoureuse de la littérature et des mots, et nous régale de ses chroniques alléchantes. 
Et aujourd'hui, elle réalise son rêve et sort son premier roman : "Sous le soleil de mes cheveux blonds", édité chez Arpèges éditions

Portrait en trois parties d'une touche à tout dont vous allez beaucoup entendre parler. 
Et vous en redemanderez. 


Si il y a bien une chose qu’on peut dire, c’est celle-ci : Agathe est inspirante
Ca ne tient pas seulement à son talent pour nous écrire des chroniques plus senties les unes que les autres. Ni à ses yeux grands yeux de biche.
 Qu’aurait dit Gainsbourg sur ces yeux-là ? 

« Parce que t'as les yeux bleus
Que tes cheveux s'amusent à défier le soleil
Par leur éclat de feu » ? 

Sans doute aurait-il consacré une chanson entière de ce qui émane d’Agathe. Ce paradoxe savamment dosé d’un sourire rayonnant et de ses yeux qui vous statufient. D’une personnalité solaire tempérée par un voile de grâce. Ce fameux je-ne-sais quoi que d’autres n’ont pas ? 

Agathe est sur tous les fronts : l’écriture de « Sous le soleil de mes cheveux blonds », sa sortie imminente, le grand prix des blogueurs, les promesses de lecture, les chroniques toutes plus alléchantes et travaillées les unes que les autres, une vie de famille à côté, un poupon à venir, petit être absorbant toutes ces belles émotions avec elle,  une beauté éclatante qui traverse votre fil d’actualité à la manière d’une étoile filante. 
Lumineuse #Agathe.the.book.

Agathe n’est pas une pierre précieuse, c’est une fleur qui n’a de cesse de déployer sa corolle et de s’épanouir. Et dans tout ça, elle trouve le temps de passer à la radio, répondre aux questions, se rendre disponible, avenante, toujours, adorable. 
Scandaleusement elle. 

Et en plus, elle a de l’humour. J’espère pouvoir vous faire un jour la liste de ses petits défauts, mais j’ai bien peur qu’ils n’aient qu’un effet : la rendre plus attachante encore. Chronique dithyrambique me direz-vous et je vous répondrai oui. 
C’est en partie elle qui m’a donné l’envie d’ouvrir un compte bookstagram alors je ne mens pas en la citant inspirante. Elle qui me redonne l’envie d’écrire – et qui encourage même- , elle qui se rend disponible, qui a énormément d’amour à revendre. 
Une personne rare. 
C’est peut-être quand même un diamant, finalement, notre Agathe ? 







PARTIE II 

 INTERViEW


• Penses-tu que les relations fusionnelles en amitié soient forcément vouées à l’echec ?

Tu parles d’une interview express… Cette question est digne d’un sujet de philo pour le bac :) Comme on n’a pas 4h et seulement 2000 caractères, j’ai envie de te répondre : OUI (pour plus d’informations, consulter mon roman)


• Tu as commencé avec ton astroblog et tes chroniques littéraires sur les réseaux. Comment t’es venue l’idée ?

Je vis avec les signes astrologiques et les quatre éléments depuis toujours, un peu comme Liloo Dallas Multipass. Tous les êtres vivants ont un signe, les romans sont vivants, donc les romans ont un signe. 


 • Si tu devais ne garder qu’une seule phrase/un seul paragraphe de ton livre que les lecteurs reprendraient à l’infini ? 

"Les absents sont des trous dans nos coeurs. » 
Oui tout de suite on rigole un peu moins, mais l’idée du roman c’était de partir d’une souffrance pour explorer toute la palette des émotions de la jeunesse.


• Quel souvenir de ta vie aimerais-tu pouvoir revivre indéfiniment ? 

Ce que je suis en train de vivre actuellement. La concrétisation d’un rêve que je fais depuis 32 ans et auquel je pensais pour m’endormir : publier un roman. C’est un éblouissement, un conte de fées. Je le conseille à tout un chacun ! 


• Quelle est la période historique à laquelle tu aurais aimé vivre ? 

J’aurais voulu être Marie-Antoinette! Mes petits seins se seraient peut-être touchés, j’aurais arboré une mouche sur la joue et des choucroutes sur la tête. Et ma mort aurait été tragique et médiatique, tant qu’à faire.

• Un film qui t’a bouleversé : 

L’étrange histoire de Benjamin Button. Je n’arrivais plus à m’arrêter de pleurer. Brad Pitt y est sans doute pour quelque chose...

• Thé ou café ? 

Champagne ?
Ah oui je suis encore enceinte. N’importe, tant qu’il y a du sucre dedans, sinon c’est trop triste.

• Houellebecq ou Beigbeder ? 

Beigbeder forever ! Tant qu’à dire des conneries, autant être propre.

• La passion ou la raison ? 

Passion passionnément !


• Passer une soirée entière avec un fan absolu de Johnny Hallyday ou de Freddie Mercury ? 

Avec une fan de Beigbeder. Toi donc.


• Plutôt Arte ou Netflix ? 

Je suis juste cinéma, je ne sais pas allumer la télévision de chez moi, trop compliqué, la box, la source, le machin... Sincèrement je n’allume la télé qu’une fois par an pour regarder des clips. #ringarde

• Manger des saucisses au curry avec Florence Foresti et danser la lambada ou passer une soirée karaoké/tapas avec Gad Elmaleh ? 

GAD !! Je l’aime ! Et mon frère lui ressemble terriblement en plus.


• 3 auteurs à suivre absolument sur instagram ?

Ça c’est pas cool pour tous ceux que je vais oublier de nommer…. Je dirais Lisa Balavoine et Sylvia Rozelier pour leurs textes et photos d’une grande beauté. Et Monica Sabolo pour son univers décalé.

• Contre quoi ne cesseras-tu jamais de te battre ? 

Les jeans stretch. Et les mecs qui crachent par terre dans la rue quand je les croise. J’en ai tué une fois mais faut pas le dire. « Déglutis tu boiras moins », ma variante de « Pleure tu pisseras moins ».

• Le mot incongru de la fin ?

Prout prout dans la cabane, en chantant de préférence. (C’est mon mantra depuis toujours, mes proches ne relèvent plus.)



*** FIN ***



PARTIE III 

Chronique de son livre « Sous le soleil de mes cheveux blonds »

SORTIE AUJOURD’HUI MERCREDI 27 FEVRIER EN LIBRAIRIE <3

Lu en « avant-première », je vous en parle juste là de ce bijou édité chez Arpèges Editions. 


➤ J’ai corné tant de pages que j’en ai mal au coeur pour cet exemplaire. Pas de blabla sur l’écriture d’Agathe. Elle est percutante, réaliste, déchirante. Magnifique. Tellement heureuse pour elle de la réalisation de son rêve, de cet exutoire que fût l’écriture et de la qualité incroyable de ce premier #roman. 
Un écho à tous ces moment enfuis, à l’amour et au désamour. A l’amitié, souvent prodigieuse, jamais insignifiante,
Toujours bouleversante.
Ma #ferrante à la française.

La fac, la médecine, les pâtes, les guirlandes de bites, les garçons, l’amour, les déceptions, les clopes du matin, les potes, l’avenir. Danser. 
Confidences dissolues. 
B&B. 
Les jours entiers de fêtes. Cendriers pleins, témoins des discussions existentielles, des promesses qu’on ne tient jamais. 
Volutes de fumée, d’alcool, d’amitié, de rires. Résonnent puis meurent. Dissipés par la bande-son des années qui passent. 

Quand la complicité s’est-elle muée en quelque chose d’autre, jusqu’à la déflagration ? Clap de fin. Ridicule. Quand on a vécu tant de choses ensemble, on n’a pas le droit de mettre fin à tout ça. C’est impossible. Pourquoi d’ailleurs ? pour qui ? 
Puis le temps passe, et « les absents sont des trous dans nos coeurs ». Personne n’avait prévenu. N’a appris à Brune à les colmater, ces trous insidieux. 
A colmater le vide laissé par Brigitte. Injuste. Dégueulasse. Absurde. Devoir faire le deuil d’une amie bien vivante ? Impensable.
C’était plus fort que ça, non? 
(...)
Peut-être trop. Fusionnel. Jusqu’à Brigitte réceptionnant son bébé à la naissance. 
« La mort d’un amour donne la vie à un autre ».
Le cordon se délie. 
B rêve de B. Qui rêve de qui? 
B est sur les réseaux. Elle observe le quotidien de B. De loin. B aussi. Avoir été si proches ; ne plus pouvoir vivre cette amitié l’une envers l’autre. Etre là sans être là, l’absent le plus présent, le passé inquisiteur qui détonne. Le futur d’une nostalgie qui épuise l’âme.

Laisser mourir de soi ce qui vit en elle. Ou peut-être est-ce l’inverse.



❥ EXTRAITS DU ROMAN 

« De cette période est née une indéfectible déception. la déception chez une femme ne s’efface jamais. Elle se superpose seulement à d’autres. l’amour chez une femme se mesure à la quantité de déceptions que son ventre peut supporter. Une fois qu’elle a pénétré l’âme, le mépris qui l’accompagne ne peut s’en déloger ». 


« De tout ce que nous reprochons aux hommes, nous pardonnons plus facilement leurs actes, que leur absence d’actes »


« Je rêvais de mauvais alcool et de bonne musique, de soirées électriques et de matins brumeux. J’ai compris plus tard que l’envie de se perdre n’est jamais très loin de celle de se découvrir (…) Nous étions apprêtées et lumineuses, nos corps de jeunes femmes étaient graciles et désirables. Elle était là toute la liesse, l’insouciance de notre jeunesse et de notre amitié »


« Quelle femme es-tu devenue ? Comment es-tu avec ton mari aujourd’hui Brigitte ? Lui réserves-tu sourires accueillants du matin au soir ? es-tu celle que tu t’étais promise d’être ? Serres-tu les poings en cachette quand il te déçoit et que la reconnaissance de ton amour n’est pas là ? (…) 
Voudrais-tu parfois redevenir celle qui rêve ? »


« Parfois, ma fille me pose la question fatidique :
           Tu t’es fâchée avec Brigitte ? Pourquoi tu ne la vois plus ?
Et je lui réponds le plus sincèrement possible : 
           Je n’en sais rien mon coeur.
           Pourquoi tu ne lui demandes pas ? 
           Parce que je serais trop déçue mon coeur. Je ne veux pas connaître sa raison. Elle est forcément mauvaise, je l’aimais tellement. Nous aussi on s’était juré. On avait signé des pactes, on les avait enterrés. »


« Les gens parfois disparaissent de nos vies sans mourir, sans guerre et sans cris. 
Nous avons grandi avec eux, certains nous ont tout appris, ils existent au plus profond de nous sans que jamais nous ne puissions le leur redire. Nous fermons la porte de nos souvenirs, nous serrons les mâchoires lorsqu’une musique nous rappelle à eux, nous bâillonnons nos réflexes et nous rendons à l’évidence : nous ne les reverrons plus. »

*


Des milliers de bisous ma belle Agathe. Puisse ton ascension ne souffrir aucune limite. <3

Joalie
@Kateriiina_petrovaa




Commentaires

Articles les plus consultés